"Nous sommes en train de préparer un Plan de santé mentale", a
affirmé la secrétaire d'Etat. "Nous aurons le loisir de le mettre en oeuvre dès
l'automne prochain", a-t-elle dit. "Il y aura donc un Plan de santé mentale mis
à votre connaissance dès l'automne prochain", a-t-elle dit.
"Un Plan, ce n'est pas une incantation mais un certain nombre de
dispositions à mettre en oeuvre pour les malades", assorti "d'un budget",
a-t-elle affirmé, citant des chiffres pour Le Plan de santé mentale
"2005-2008".
Depuis le début de la discussion de ce projet de loi, députés de
droite comme de gauche, comme nombre de professionnels, réclament un Plan pour
la santé mentale en France alors que manque un millier de praticiens
hospitaliers.
"Nous sommes dans une nouvelle démarche qui va à l'encontre de
l'enfermement à tout prix et à outrance", a aussi commenté Nora Berra, alors que
le projet de loi est taxé de "plus sécuritaire que sanitaire" par tous les
syndicats de psychiatres.
Le projet de loi introduit la notion de "soins" ambulatoires sans
consentement, donc à domicile et plus seulement à l'hôpital. Il instaure
également une possibilité d'hospitalisation d'office en cas de "péril imminent"
ainsi qu'une période d'observation de 72
heures.